mardi 31 mars 2009

EHLG a gagné, l'agriculture paysanne aussi !

Une victoire pour l'agriculture paysanne durable et écologiquement responsable.
Le procès fait à Euskal Herriko Laborantza Ganbara, ses causes, ses tenants et aboutissants, je vous en avais parlé en janvier

http://clairieredufrene.blogspot.com/2009/01/compte-rebours-pour-ehlg.html


Ce 26 Mars, la décision est tombée:

La relaxe est prononcée
: Euskal Herriko Laborantza Ganbara sort renforcée et légitimée





C’est une excellente nouvelle ! Euskal Herriko Laborantza Ganbara avait mis en valeur tous les éléments de droit, de légitimité, de contexte pour que sa démarche et le « paquet global » que constituent l’objet, les missions, l'organisation et le nom de l’association ne soient pas remis en cause juridiquement. La relaxe était donc espérée. Elle est prononcée et nous tenons à rendre hommage à l’indépendance des juges.

Euskal Herriko Laborantza Ganbara sort renforcée de cette épreuve. Depuis sa création, elle a subi des agressions permanentes davantage animées par la volonté de casser une démarche légitime que par des fondements juridiques. C’est ainsi que les pressions exercées à l’encontre des Syndicats des Nives pour annuler la convention avec Euskal Herriko Laborantza Ganbara n’ont pu résister aux éléments de droit. De même, la remise en cause de la déductibilité des dons sera rejetée pour la troisième fois, si les juges suivent, comme c’est le cas habituellement, les conclusions du Rapporteur Public exprimées à la Cour d’Appel de Bordeaux le 17 mars 2009, dans le cadre d’une procédure engagée par Euskal Herriko Laborantza Ganbara au Tribunal Administratif à l’encontre de l’administration fiscale. Euskal Herriko Laborantza Ganbara avait déjà gagné en référé et en première instance. Enfin, la tentative du Préfet de Région de faire retirer la délibération du Conseil Régional, ayant pour objet d’apporter une aide à des actions mises en place par EHLG, a été vaine au regard de arguments juridiques avancés par le Président de la Région.

Euskal Herriko Laborantza Ganbara est heureuse pour tous les paysans qui lui font confiance ; heureuse également pour toutes les personnes, élus ou simples citoyens, qui ont apporté leur soutien si utile et réconfortant. La décision de justice, ce 26 mars 2009, est une victoire de la démocratie.

La seule finalité de Euskal Herriko Laborantza Ganbara, aujourd’hui comme hier, est de consacrer l’ensemble de l’énergie et du temps à développer l’agriculture paysanne et durable qui est un projet agricole efficace, attractif et innovant. Il s’agit de donner espoir et perspectives aux paysans et d’accompagner les jeunes qui s’installent et devront s’installer dans de bonnes conditions humaines et économiques. L’administration a tenté de nous détourner de cet objectif, mais EHLG poursuivra son travail qui est au cœur des défis sociaux, économiques et environnementaux planétaires.

Plus que jamais la nécessité d’un Etablissement Public spécifique à l’agriculture du Pays Basque est posée comme une exigence à laquelle les pouvoirs publics doivent répondre sans chercher à chicaner, dénaturer ou dévier la question posée.

EHLG réaffirme sa volonté de travailler avec tout le monde et rappelle qu’il y a toujours en son sein 10 places réservées à la FDSEA

Nous fêterons cette éclatante victoire le vendredi 3 avril à 20H00 dans nos locaux d'Ainhice-Mongelos et nous y invitons tous(tes) ceux et celles qui nous ont apporté leur soutien et leurs encouragements durant toute cette période difficile.
Ce sera une occasion pour nous de les remercier, et de leur présenter les chantiers en cours et à venir d'Euskal Herriko Laborantza Ganbara en faveur de l'agriculture paysanne et durable au Pays Basque.
Euskal Herriko Laborantza Ganbara, le 26 mars 2009

PS : L'intégralité du délibéré est disponible en ligne sur le blog ainsi que les images de la journée devant le Tribunal de Grande Instance de Bayonne.

dimanche 29 mars 2009

Les climatologues disent la même chose : c’est fini.

Article du célèbre éditorialiste George Monbiot dans "The Guardian" (16/03/2009) au sujet de la Conférence scientifique internationale sur les changements climatiques qui s’est tenue à Copenhague du 10 au 12 mars dernier.
Traduction intégrale de ce texte réalisée par le site contreinfo.




"Le moment où on aurait pu éviter un réchauffement de la planète de 2 degrés est passé. Les occasions d’y parvenir ont été gâchées pour cause de déni et de retard à agir. Sur la trajectoire actuelle, nous aurons de la chance si nous en tirons avec 4 degrés. Les mesures d’atténuation, de limitation des émissions de gaz à effet de serre, ont échoué, et désormais nous devons nous adapter à ce que la nature nous réserve. Si nous le pouvons.

Tel était, en tout cas, le murmure insistant entendu durant la conférence sur les changements climatiques à Copenhague la semaine dernière [1]. C’est à peu près le message que Bob Watson, le conseiller scientifique principal pour l’environnement au ministère de l’Environnement, a délivré au gouvernement britannique [2]. C’est également la conclusion évidente, quoique non exprimée, que tirent des dizaines de scientifiques. Par exemple, les travaux récents menés par des chercheurs du Tyndall Centre for Climate Change Research, indiquent que même avec une réduction à l’échelle mondiale des émissions de 3% par an à partir de 2020, pourrait nous conduire à un réchauffement de quatre degrés d’ici à la fin du [3] [4] À l’heure actuelle, les émissions croissent au contraire à peu près à ce rythme. Si cela se poursuit ainsi, quelles en seront les conséquences ? Six ? Huit ? Dix degrés ? Qui sait ?

Face à de tels chiffres, je ne peux blâmer quiconque qui serait tenté par le renoncement. Mais avant de succomber à cette fatalité, permettez-moi de vous exposer les choix auxquels nous sommes confrontés.
Certes, il est vrai que les mesures visant à la limitation des émissions ont échoué jusqu’ici. Sabotées par Clinton, désertées par Bush, menées à contre-coeur par les autres nations riches, les négociations mondiales sur le climat ont jusqu’à présent été un échec total. Les objectifs qu’elles ont fixé sont sans rapport avec ce qu’impliquent les données scientifiques et sont vidées de leur sens en raison de leurs lacunes et de règles de comptabilisation insincères. Les nations qui, comme le Royaume-Uni, respectent leurs obligations envers le protocole de Kyoto, n’y parviennent que parce qu’elles externalisent leur pollution vers d’autres pays [5] [6]. Un pays comme le Canada, qui fait fi de ses obligations, ne subit aucune sanction.

Lord Stern a été trop optimiste : il semble avoir sous-estimé les coûts de la limitation des émissions. Comme l’a montré Dieter Helm, un universitaire spécialiste des questions de politiques énergétiques, l’hypothèse de Stern selon laquelle notre consommation pourrait continuer à croître, alors que nos émissions diminueraient, est invraisemblable [7]. Pour avoir une chance de parvenir à des réductions substantielles, nous devons à la fois réduire notre consommation et transférer des ressources vers des pays tels que la Chine afin de financer le passage à des technologies à faible émission de carbone. Comme le note M. Helm, " l’étude de la nature humaine et de la biologie humaine, ne donne que peu de raisons d’être optimiste. "
Pourtant, nous ne pouvons pas renoncer à la limitation des émissions, sauf à disposer d’une meilleure option. Ce n’est pas le cas. Si vous pensez que nos tentatives pour prévenir les émissions sont futiles, considérez donc quels efforts seront requis pour s’adapter au réchauffement.
Là où Stern semble avoir raison c’est lorsqu’il suggère que les coûts induits par la prévention de la catastrophe climatique - aussi grand soient-ils - sont bien inférieurs à ceux de l’adaptation pour la supporter. L’Allemagne investit 600 millions d’euros uniquement pour construire une nouvelle digue de protection pour Hambourg [8] - et cette somme a été engagée avant même que l’on sache que l’élévation du niveau de la mer durant le siècle pourrait être deux ou trois fois plus importante que ce qu’avait prévu le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Changement Climatique [9]. Les Pays-Bas vont dépenser 2,2 milliards d’euros pour leurs digues d’ici à 2015, et là aussi, elles pourraient ne pas suffire. L’ONU indique que les pays riches devraient aujourd’hui transférer de 50 à 75 milliards de dollars par an aux pays pauvres pour les aider à faire face aux changements climatiques, puis que ces financements devraient connaître une augmentation massive par la suite [10]. Mais rien de tel ne se produit.

Une enquête du Guardian révèle que les pays riches ont promis 18 milliards de dollars pour aider les nations pauvres à s’adapter au changement climatique au cours des sept dernières années, mais n’ont versé que seulement 5% de ce montant [11]. Une grande partie a été versée au titre des budgets d’aide internationale, et n’induisent aucune augmentation des sommes reçues par les pays pauvres [12]. Oxfam a fait une proposition intéressante sur le modèle de financement de l’adaptation au changement climatique : les nations devraient contribuer en fonction de la quantité de carbone émise par habitant, pondérée par leur rang sur l’indice de développement humain [13]. Sur cette base, les États-Unis devraient fournir plus de 40% des fonds et l’Union européenne plus de 30%. Le Japon, le Canada, l’Australie et la Corée, finançant le reste. Mais quelles sont les chances de les y contraindre ?

Il y a cependant une limite à ce que cet argent pourrait financer. Le GIEC indique qu’« un changement de la température moyenne mondiale supérieur à 4 ° C au-dessus des niveaux de 1990-2000 » serait au delà de « ... la capacité d’adaptation de nombreux systèmes. » [14]. Arrivé à ce point on ne peut plus rien faire pour, par exemple, prévenir la perte d’écosystèmes, la fonte des glaciers et la désintégration de principales calottes glaciaires. Le GIEC décrit ces conséquences de façon encore plus frappante : la production alimentaire mondiale devrait « très probablement diminuer au-dessus de 3 ° C » [15]. Dans une telle situation, que pourrait l’argent ?

Mais le GIEC ne s’arrête pas là. Il estime également qu’au-dessus de trois degrés de réchauffement de la planète, le monde végétal deviendrait " une source nette de carbone ", émettant plus de CO2 qu’il n’en capture [16]. Ce n’est là que l’un des exemples des rétroactions climatiques qui seraient enclenchées par un niveau élevé de réchauffement de la planète. Quatre degrés supplémentaires pourraient nous entraîner inexorablement vers cinq ou six degrés de réchauffement. Ce serait la fin pour l’homme - et à peu près tout le reste.

Jusqu’à récemment, les scientifiques décrivaient la trajectoire des concentrations de carbone - et des températures - en terme de pic suivi par un déclin. Mais une étude récente parue dans les Actes de l’Académie Nationale des Sciences indique que " ... le changement climatique est en grande partie irréversible durant 1000 ans après l’arrêt des émissions. " [17] Même si nous réduisions les émissions de carbone à zéro aujourd’hui, en l’an 3000 notre contribution à sa concentration dans l’atmosphère n’aurait diminué que d’à peine 40%. Les températures devrait rester élevées de façon plus ou moins constante jusqu’à cette date. Tout le carbone que nous émettons restera collé à nos basques.

Dans les pays riches, nous parviendrons durant quelques générations à nous débrouiller, en dépensant à près de tout ce dont nous disposons pour faire face aux conséquences du réchauffement. Mais là où l’argent sera le plus indispensable, il n’y en aura pas. La dette écologique des pays riches envers les pauvres ne sera jamais honorée, tout comme celle - jamais reconnues - de la compensation qu’il devraient offrir en réparation pour la traite des esclaves et pour le pillage de l’or, l’argent, le caoutchouc, le sucre et de toutes les autres matières premières accaparées sans juste rétribution dans les colonies. Il est peu probable que la volonté politique requise pour mettre en oeuvre des réductions drastiques des émissions de carbone se manifeste. Mais lorsque la catastrophe aura commencé, faire preuve de la volonté d’engager des dépenses afin de financer l’adaptation des nations pauvres plutôt que pour nous-mêmes, sera une tâche impossible.

Le monde ne s’adaptera pas et ne pourra pas s’adapter : la seule réponse adaptative à une pénurie mondiale de denrées alimentaires, c’est la faim. Des deux stratégies, c’est la réduction des émissions, et non pas l’adaptation, qui s’avère être l’option la plus réaliste, même elle si elle étire le concept de faisabilité jusqu’à ses limites. Comme le souligne Dieter Helm, l’action requise est aujourd’hui peu probable, mais « pas impossible. En fin de compte, c’est une question de bien-être humain et d’éthique. » [18]

Oui, il est peut-être déjà trop tard - même si nous réduisions demain les émissions à zéro - pour prévenir un réchauffement de plus de deux degrés, mais nous ne pouvons pas nous comporter comme si c’était le cas. Car ainsi nous rendrions cette prédiction certaine. Aussi difficile ce combat soit-il, aussi improbable ses chances de succès soient-elles, nous ne pouvons nous permettre de renoncer."

George Monbiot, in "The Guardian" 16/03/2009
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[1] Guardian : David Adam, 13th March 2009. Stern attacks politicians over climate ’devastation’
[2] Guardian : James Randerson, 7th August 2008. Climate change : Prepare for global temperature rise of 4C, warns top scientist.
[3] siècleKevin Anderson and Alice Bows, 2008. Reframing the climate change challenge in light of post-2000 emission trends. Philosophical Transactions of the Royal Society.
[4] Ils tablent sur une stabilisation des émissions de CO2 à 650ppm. Le GIEC suggère que cela se traduira par une température avoisinant les 4 degrés, avant même la prise en compte des rétroactions. Voir la table SPM6 de la synthèse pour les décideurs du rapport 2007 du GIEC.
[5] Stockhom Environment Institute
[6] Dieter Helm
[7] Dieter Helm, 21st February 2009. Environmental challenges in a warming world : consumption, costs and responsibilities. Tanner Lecture, Oxford.
[8] Oxfam, 29th May 2007. Adapting to climate change. Briefing Paper 104
[9] Guardian : Sea level could rise more than a metre by 2100, say experts
[10] John Vidal, 20th February 2009. Rich nations failing to meet climate aid pledges - Guardian
[11] John Vidal, 20th February 2009. Rich nations failing to meet climate aid pledges - Guardian
[12] Oxfam, 29th May 2007, ibid.
[13] Oxfam, 29th May 2007, ibid.
[14] GIEC, 2007b. Assessing key vulnerabilities and the risk from climate change.
[15] GIEC, 2007b Table 19.1.
[16] GIEC, 2007b, ibid.
[17] Susan Solomona,1, Gian-Kasper Plattnerb, Reto Knuttic, and Pierre Friedlingstein, 16th December 2008. Irreversible climate change due to carbon dioxide emissions.
[18] Dieter Helm, 21st February 2009, ibid.


vendredi 27 mars 2009

"Les compagnons de l'herbe" les anti-pesticide

Après les « Man in black » les « People in green », une agence très spéciale dont chaque membre s’est choisi un coin de verdure, qu’il apprécie particulièrement dans sa ville, son village, sa commune, et observe discrètement comment celui-ci est entretenu.






Utilisation de pesticides, fauchage précoce ou de toute autre action contre-productive?…en route pour l’administration communale et le dialogue.

- Les dispositions légales ont-elles été respectées ?
- Quelles substances ont été utilisées, et pourquoi ?
- Et si on envisageait d’autres méthodes de gestion ?

Une démarche avant tout constructive, un vrai dialogue entre la commune et ses citoyens dans un soucis de préservation de l’environnement.

Envie de devenir un « Compagnon de l’herbe » ?

En parler aux voisins et connaissances, plus on est nombreux plus on a de poids dans une discussion.
Contacter Inter Environnement Wallonie qui vous apportera son soutien sous forme de :
- une soirée de formation autour de la question des pesticides : leurs dangers, les alternatives, le principe de gestion différenciée.
- des courriers types à adresser à la commune
- du matériel signalétique pour identifier votre "P’tit lopin"

Pour cela inscrivez-vous à l'aide du formulaire qui se trouve sur cette page:
http://www.iewonline.be/spip.php?article2951




jeudi 26 mars 2009

Nuit de l'Obscurité

Dans le cadre de la campagne internationale Earth Hour international, comme bien d'autres grands villes de par le monde, Bruxelles éteindra ses lumières ce 28 mars pour témoigner de sa sensibilisation au changement climatique.






Mais que se passera t-il en cette nuit du 28 mars?:
- Une réduction de la pollution lumineuse (extinction de l'éclairage inutile: publics -voiries, parc etc.-, vitrines et enseignes lumineuses. Il sera aussi demandé aux citoyens de réduire l'éclairage de leurs domiciles)
- Découverte de la faune nocturne et des étoiles (une foule d'activités nocturnes et ludiques seront organisées par des associations, des communes etc.
- Réflexion, sensibilisation aux enjeux énergétiques, à l'usage rationnel de l'énergie.

Parce que face aux changements climatiques et aux mises en garde du GIEC, tenant compte d’une population mondiale en forte croissance et à la rareté des ressources énergétiques, il est nécessaire d’orienter tous les acteurs de la société vers une utilisation plus rationnelle de l’énergie.

L’extinction de certains éclairages publics (tant intérieur qu’extérieur) constitue une action intéressante en termes d’économie énergétique et financière, et de la prise de conscience de la pollution lumineuse.
L’UNESCO a consacré un volet spécifique au droit et à la conservation du ciel et de sa pureté et a donc reconnu la pollution lumineuse comme problématique environnementale à prendre en compte.


Cette nuit de l'obscurité à donc pour but de sensibiliser tout un chacun aux impacts de la pollution lumineuse sur l'homme, la faune, la flore, et aussi de provoquer une prise de conscience des gaspillages énergétiques et financiers, une réflexion sur les mesures propres à réduire cette part de consommation superflue.

Quoi et où?
Auderghem: dans le cadre du projet international "Dark skies awreness" de l'Année Internationale de l'Astronomie, de nombreuses activités de sensibilisation à la pollution lumineuse sont organisée par le Planétarium, l'asbl La Besace, et la commune d'Auderghem.
- observation du ciel au télescope et aux jumelles
- utilisation de planisphères
- prises d'images astronomiques en live
- balades contées dans la nuit
- sensibilisation à la pollution lumineuse
- musique, conférence etc.
Site du Rouge-Cloître 4 - 1160 Auderghem (accès via l'E411, en face de l'Adeps) info: 02/500 50 70

Jette: ballade contée, de la place Reine Astrid au parc Roi Baudouin.
Départ à 19h30 place Reine Astrid
info: Cellule Développement durable de la commune de Jette: 02/422 31 11

Bruxelles-Schuman – Hoeilaart – Watermael - Ixelles: Promenade nocturne, départ à la gare de Groenendael, arrivée à la place Flagey, avec traversée de la forêt de Soignes, du bois de la Cambre, et passage par les étangs d'Ixelles.
Rendez-vous à 19h30 aux guichets de la gare SNCB Bruxelles-Schuman pour prendre le train omnibus Ottignies - Louvain-la-Neuve de 19h57 qui s’arrête à Groenendael.
Info: Les Amis de la Terre: PaulDeNeyer2000@yahoo.fr

Watermael-Boitsfort
Parc Tournay Solvay - Asbl Tournesol: promenade crépusculaire au parc Tournay-Solvay et en Forêt de Soignes
. Au crépuscule, certains animaux se préparent pour la nuit tandis que d’autres commencent leurs activités nocturnes. A cette période ouverte aux débats amoureux de dame Nature, nous vous invitons avant le coucher du soleil.
Infos: www.tournesol-zonnebloem.be

Earth Hour internationnal http://www.earthhour.org/home/
Association pour la Sauvegarde du Ciel Nocturne http://astrosurf.com/anpcn/pollution/FirefoxHTML%5CShell%5COpen%5CCommand?1238059752016

mardi 17 mars 2009

Alimentation durable, circuits courts: bonnes adresses

Quelques adresses utiles:

Alimentation durable

Observatoire Bruxellois de la Consommation Durable: http://www.observ.be/v2/

Nature & Progrès: http://www.natpro.be/

Réseau Eco-Consommation: http://www.ecoconso.be/

Guide de l'alimentation durable à Bruxelles du Crioc: http://www.oivo-crioc.org/files/fr/3189fr.pdf

Circuits Courts


Coordination de paysans et artisans de Belgique: http://www.saveurspaysannes.be/m/

Groupes d'Achat Solidaires de Bruxelles:

GAS Ixelles: 25 rue Chambéry (Etterbeek, entre Germoir et La Chasse)
GAS Schaerbeek: 32 av de le Brabançonne (près de la Place Dailly)
GAS Saint-Gilles: place Morichart, 56 - chez "Itinéraires"

Coopérative Côté Soleil/Boeregoed - magasin: rue Van Artevelde 93-95 à 1000 Bruxelles

Sociale Werkplaats Den Diepen Boomgaard : http://www.diepenboomgaard.be/findex.htm

Biohoeve Lochting-Dedrie: http://www.lochting.be/

Ferme Arc-en-ciel: http://www.fermearcenciel.be/minisite/index.htm

Ferme de Sainte Barbe: http://www.fermesaintebarbe.be/

Ferme Delsamme du C.P.A.S. de La Louvière: http://www.lalouviere-cpas.be/fermedelsamme.htm

Association Voedselteams (vzw -Flandres ) : http://www.voedselteams.be/

En France
:

AMAP- Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne:
http://alliancepec.free.fr/Webamap/

Alliance Provence (AMAP) : http://allianceprovence.org/

Les Jardins de Cocagne - jardins biologiques collectifs à vocation d’insertion sociale:
http://www.reseaucocagne.asso.fr/

vendredi 13 mars 2009

Journée mondiale de l'eau 2009

La Journée mondiale de l'eau 2009 " Une eau partagée- des occasions partagées"






La Journée mondiale de l'eau est tenue annuellement le 22 mars comme un moyen d’attirer l’attention en se concentrant sur l'importance de l'eau douce et préconisant une gestion durable des ressources en eau douce. Chaque année, la journée mondiale de l’eau met en évidence un aspect spécifique de l'eau douce.

En 2009, le thème de la Journée mondiale de l’eau est "Une eau partagée - des occasions partagées". Une attention spéciale sera placée sur les eaux transfrontalières. Créer des occasions pour la coopération dans la gestion des eaux transfrontalières aide à construire le respect mutuel, la compréhension et la confiance parmi les pays. Il promeut la paix, la sécurité et une croissance économique durable.

L'UNESCO mène les activités de cette journée avec l'appui de la Commission économique des Nations unies pour l'Europe (UNECE) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

On a recommandé un jour international de célébration de l’eau douce à la conférence des Nations Unies de 1992 sur l'Environnement et le Développement (UNCED). L’Assemblée générale des Nations Unies a répondu en désignant le 22 mars 1993 comme la première journée mondiale de l’eau.

En lire plus sur la journée mondiale de l’eau 2009


source Unesco




mercredi 11 mars 2009

Marché bio de la Monnaie à Sainte Catherine

Vous errez comme une âme en peine place de la Monnaie à la recherche de votre marché bio préféré? Poussez jusqu'à la Place Sainte Catherine, c'est là que le coquin se niche désormais.

Il a lieu, comme auparavant, tous les mercredis. Avec de nombreux produits biologiques: légumes, fruits, produits laitiers, salaisons, viande...
Horaire d'ouverture :
07:30-15:00

Place Sainte-Catherine
1000 BRUXELLES
CARTES: Google Maps
Touring Route Planner

dimanche 8 mars 2009

La mort en deux minutes


Un spectacle que nous ne verrons plus demain?


jccphotos


Si jusqu'à maintenant les scientifiques s'étaient limités à constater les effets meurtriers sur les abeilles de la dispersion des néonicotinoïdes (substances utilisées dans le traitement des graines) au moment des semailles du maïs, et de la pollution successive du nectar et du pollen, des scénarii beaucoup plus alarmants voient désormais le jour : les gouttes que l'on trouve sur les plantes telles la rosée ou encore la "transpiration" des feuilles font partie des sources d'eau préférées des abeilles .

Celles-ci résulteraient justement extrêmement contaminées et venimeuses : le professeur Vincenzo Girolami de l'Université de Padoue affirme que "les gouttes d'eau issues du phénomène de 'guttation' (les jeunes plantes de maïs produisent en abondance des gouttes d'eau sur la pointe de leurs feuilles) de plantes provenant de graines de maïs traitées, tuent les abeilles en l'espace de quelques minutes si celles-ci utilisent leur ligule (la langue à trompe des abeilles)". Ces gouttes d'eau peuvent être recueillies également par d'autres insectes.
Le professeur Andrea Tapparo, du département des Sciences Chimiques de l'Université de Padoue, a analysé les gouttes d'eau produites par les petites plantes de maïs par le phénomène de guttation, découvrant la présence de néonicotinoïdes à raison d'une dizaine de milligrammes par litre, alors que la dose létale pour l'abeille est de l'ordre de grandeur des microgrammes par litre.

Cette découverte -soutient Francesco Panella, président des Apiculteurs italien- est l'énième démonstration de la légèreté avec laquelle ont été données les autorisations d'usage de ces molécules à effet neurologique systémique, qui transforment les plantes en insecticides pérennes.
"Le problème ne se résout pas avec la modification des semoirs ni avec l'amélioration des techniques de traitement (en améliorant par exemple l'adhésion des produits traitants aux graines), parce que la guttation sur les plantes traitées et ses déscendantes met à disposition des abeilles des 'gouttes de sève' empoisonnée par des quantités considérables de principe actif".

source: bulletins-electroniques.com

jeudi 5 mars 2009

Cuisiner nature avec des chefs


Nos chefs vous apprennent à cuisiner nature ce dimanche 15 mars 2009 aux Halles Saint-Géry de 11h00 à 17h00.





Venez découvrir une cuisine aussi bonne pour vous que pour l’environnement !

Pourquoi jeter les restes de repas à la poubelle ? Pourquoi manger des fraises quand c’est la saison des poires ? Et la viande, on ne la mettrait pas au régime ?

Aujourd’hui, nous pouvons acheter partout des aliments venant des quatre coins de la planète et, en toute saison, nous trouvons une très large variété de fruits et légumes. Qui s’étonne de manger des fraises et des tomates à Noël ou des haricots du Kenya ?

De plus, en moyenne, 12% de nos sacs blancs sont composés d’aliments, dont les 2/3 sont jetés sans même avoir été touchés !

Ces comportements augmentent les pressions que nous exerçons sur la planète. Les circuits qu’empruntent les aliments sont allongés. Les aliments sont transformés, traités, emballés, transportés…les modes de production utilisés (serres, etc.) consomment énormément d’énergie et utilisent des produits peu respectueux de l’environnement. Résultat : notre alimentation représente 1/3 de notre impact sur l’environnement, soit 20% de nos émissions de CO2!

Cependant, boire et manger font partie des plaisirs de la vie !

Une alimentation variée, saine et équilibrée est aussi un gage de bonne santé. Faire la cuisine et partager un repas doivent être une détente pour tous. Mais qu’acheter et que préparer pour combiner plaisir, santé et respect du développement durable ?

Rien de plus simple !

A l’occasion de la journée internationale des consommateurs, le 15 mars, Bruxelles Environnement, Carlo de Pascale et ses chefs, vous invitent à participer gratuitement à des ateliers de cuisine nature et durable. Vous y découvrirez une cuisine aussi bonne pour vous que pour l’environnement !

N’hésitez pas à venir en famille, des animations sont également prévues pour les enfants !

Programme

Quatre ateliers vous sont proposés toutes les heures entre 11h et 17h00 :

  • Atelier 1 : « Accommodation des restes ».
  • Atelier 2 : « Légumes de saison ».
  • Atelier 3 : « Poissons de chez nous ».
  • Atelier 4 : « Viande locale et de qualité ».

Inscriptions :

Il est obligatoire de s’inscrire aux ateliers via notre formulaire en ligne ou au 02 775 75 75.

Pratiquement :

Dimanche 15 mars, de 11h à 17h, aux Halles Saint-Géry, 1, place Saint-Géry, 1000 Bruxelles.

Plus d’information ?

02 775 75 75.


(source: Bruxelles Environnement - http://www.bruxellesenvironnement.be/)