samedi 30 mai 2009

Pourquoi le cerveau n'est-il pas vert

Cerveau humain et sensibilité écologique n’iraient pas de pair. Il s’agit plus précisément, nous précise un article de Jon Gertner, paru le 16 avril 2009 dans le New York Times, d’une incompatibilité entre le fonctionnement du cerveau humain et la prise en compte d’enjeux à la long terme, en l’occurrence ici, les changements climatiques.





Un extrait de cet article:

"En mode analytique, nous ne sommes pas toujours des adeptes de la réflexion à long terme ; les expériences ont montré un fréquent désintérêt pour les bénéfices différés, par conséquent nous sous-évaluons les résultats promis dans l’avenir. (Si on nous donne le choix, nous préférons habituellement dix dollars dans l’immédiat, à, disons, vingt dollars dans deux ans.)

D’un point de vue environnemental, cela signifie que nous serons bien peu susceptibles d’apporter des changements à notre style de vie pour garantir un climat futur plus sûr. Laisser les émotions déterminer comment nous évaluons le risque comporte d’autres problèmes. Il est pratiquement certain que nous sous-estimons le danger de la hausse du niveau des mers ou des sécheresses de grande ampleur ou d’autres événements que nous n’avons jamais connus et qui semblent éloignés dans le temps et l’espace. Pire encore, la recherche de Weber semble démontrer que nous avons une « capacité limitée à intégrer les problèmes », ce qui signifie que nous sommes incapables de continuer à nous soucier du changement climatique quand un autre problème — chute de la Bourse, urgence personnelle — se produit. Nous remplaçons simplement une peur par une autre dans notre « boîte à soucis ».

Et qu’en serait-il, même si nous pouvions rester perpétuellement concernés par le réchauffement climatique ? Weber a décrit ce qu’elle appelle « le syndrome de la mesure unique ». Poussé par un signal d’alarme d’ordre émotionnel, nous achetons une chaudière plus efficace ou isolons notre grenier ou votons pour un candidat vert — une seule mesure qui effectivement réduit le réchauffement climatique, en tant que motivation. Et cela nous ramène au point de départ."

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Pour lire l'article du journaliste Jon Gertner :
http://www.humains-associes.org/blog/2009/05/17/pourquoi-le-cerveau-nest-il-pas-vert/


Article du journaliste Jon Gertner, publié le 16 avril 2009 dans le New York Times, traduit par Les Humains Associés








jeudi 28 mai 2009

Rendez-vous avec la planète et Yann Arthus-Bertrand le 5 juin

A ne pas rater:

Le 5 Juin c'est la journée mondiale de l'environnement
Le 5 juin Yann Arthus-Bertrand va offrir une projection gratuite de Home, son film coproduit par Luc Besson et le groupe PPR, le film sera projeté dans le monde entier et diffusé libre de droits, à la télévision et sur Internet.
On pourra aussi le voir au cinéma (à tarif réduit) et en DVD (vendu à prix coûtant dont 1 euro reversé à GoodPlanet).

Le synopsis: "En quelques décennies, l'homme a rompu un équilibre fait de près de 4 milliards d'années d'évolution de la Terre et met son avenir en péril. Le prix à payer est lourd, mais il est trop tard pour être pessimiste: il reste à peine 10 ans à l'humanité pour prendre conscience de son exploitation démesurée des richesses de la Terre et changer son mode de consommation. En nous offrant les images inédites de plus de 50 pays vus du ciel, en nous faisant partager son émerveillement autant que son inquiétude, Yann Arthus-Bertrand pose, avec ce film, une pierre à l'édifice que nous devons, tous ensemble, reconstruire."

Un aperçu avec la bande annonce



Où et comment:

Dès le 5 juin au matin:
Sur Internet: mise à disposition gratuitement du film: -http://www.youtube.com/homeproject
Dans les cinémas français : toute la journée, une série de débats et rencontres organisés avec les associations. Billet à prix très réduit.
Au Champ de Mars à Paris : une projection numérique et gratuite du film:
le 5 juin à 22 heures.
Sur France 2 : diffusion de la version télé du film, le 5 juin à 20h35 en prime time suivie d’une programmation spéciale.
A la FNAC: une exposition de photos pour accompagner à partir du 5 juin la vente exclusive du DVD à prix coûtant.

Le site du film: http://www.home-2009.com/fr/index.html

mardi 26 mai 2009

Les envahisseuses venues d'ailleurs

Aster sp. et Impatiens glandulifera (photo FUSAGx-Labo d'Ecologie)


Si jolies, mais....

Plus les voyages se multiplient, plus les échanges le font aussi bien sur, y compris au niveau de la faune et de la flore.

Ce n'est pas nouveau, d'après le Dr Sonia Vanderhoevent cela aurait même débuté vers le XVem siècle, limite fixée de façon un peu arbitraire mais il en faut bien une. Evidement à l'époque les échanges étaient plus limités qu'à présent, même si la situation a déjà évolué avec le "Nouveau Monde" et des échanges commerciaux plus intenses.

Vu l'augmentation des voyages et des échanges commerciaux, depuis une dizaine d'années, les dangers des espèces exotiques invasives sont apparus, ou tout au moins ont fait l'objet d'une prise de conscience.

Danger tout d'abord pour la flore indigène, le maintient et la diversité de celle-ci, une plante comme la renouée asiatique étouffe tout autre végétation et comme elle est aussi résistante que prolifique..., danger aussi pour la faune car on a constaté un impact sur celle-ci, de même sur les micro-organismes du sol et la pollinisation.

Berce du Caucase (photo FusagGx-Labo d'Ecologie)

Danger également pour l'homme avec certaines exotiques particulièrement allergisantes qui provoquent des brûlures, comme l'ambroisie à feuilles d'armoise ou la berce du Caucase dont la sève est très photosensibilisante de par la présence d'une phototoxique, la furanocoumarine (pour traité cette plante il faut gants, lunettes etc. )

Renouée asiatique (photo FusagGx-Labo d'Ecologie)


Ces plantes sont difficiles à éradiquer, et les efforts fait pour les contenir, voir les supprimer des lieux où elles ne sont pas indigènes, parfaitement inutiles si chacun n'y met pas du sien et évite de planter ou semer n'importe quoi dans son jardin, parce que c'est "joli" ou "pratique" vu que cela étouffe les plantes dont on ne veut pas chez soi.

Un peu de réflexion, de bon sens et de temps pris pour se renseigner avant d'agir, seront une aide précieuse pour les spécialistes aux prises avec ses invasives, et un bienfait pour notre faune et notre flore.

Le laboratoire d'écologie de la faculté de Gembloux vient de sortir un guide en ligne pour s'y retrouver dans les principales espèces invasives. http ://www.fsagx.ac.be/ec/gestioninvasives/Pages/accueil.htm




lundi 25 mai 2009

Ses pemiers pas

.... pour l'eau




mercredi 13 mai 2009

Confiture de vieux garçons

Je vous l'avais promise, la (re)voici:


La recette:
- Des fruits bien murs (mais ni trop murs, ni abimés ) groseilles, cerises, prunes, pêches etc. selon la saison, et au fil des saisons (vous pouvez ajouter simplement dans le même pot, en veillant à garder le rapport fruits, sucre, eau de vie)

Pour 1 kg de fruits:
- 450 gr de sucre
- 4 dl d'eau de vie blanche à 45°

Un grand pot pouvant contenir plusieurs kilos de fruits et fermant hermétiquement, l'ébouillanter avant de l'utiliser.

- Y placer les fruits de saison, lavés et épongés.
- Ajouter le sucre, l'alcool (il doit recouvrir les fruits, en ajouter si nécessaire).
- Tapoter un peu le fond du bocal pour tasser les fruits et chasser l'air.
- Refermer hermétiquement.
- Garder au frais et à l'abri de la lumière, ajouter éventuellement de l'alcool si le niveau baisse et ne recouvre plus les fruits.

Il faut retirer les noyaux des pêches, prunes etc., sauf les cerises qui elles seront simplement équeutées; groseilles, cassis etc. égrainés.
Pêches, brugnons, abricots, prunes etc. coupés en deux ou en quatre selon leur taille, le melon en petit dé, ainsi que la poire.
Le raisin sera pelé et épépiné.

- attention aux fraises et aux framboise qui, tout comme le melon, ont un goût très prononcé qui peut masquer ceux des autres fruits, n'en mettre que très peu si on désire les utiliser tout de même.
- pas trop de poire non plus car elle rend trop d'eau, tout comme le melon d'ailleurs
- les fruits exotiques: mangue, banane etc. peuvent bien entendu être également utiliser.

Un petit plus: si vous pouvez, faites un bocal uniquement avec des fruits rouges: fraises, myrtilles, groseilles rouges, cerises, griottes, cassis et prunelles par exemple

Attention: les fruits tels que prunes, mirabelles, quetsche doivent être frais et en parfait état sinon il risquent de s'abimer et de donner un goût peu agréable à la liqueur.

Bonne dégustation.....mais avec modération.

samedi 9 mai 2009

La dématérialisation

Publié par le Crioc - Recherches et analyses - Consommer malin

La dématérialisation
consiste à assurer le même niveau de bien-être avec moins de matière. Non seulement le produit ou le service est de qualité identique ou même supérieur mais, en plus, il permet de limiter son impact sur l'environnement.
Plus de services, moins de produits

Les technologies de l'information permettent de limiter l'utilisation de la matière, comme tous les services non matériels.

Moins de matière
Pour les services matériels, la dématérialisation va chercher à remplacer des produits par des services ou à produire des objets éco-efficients à la durée de vie prolongée.
L'impression de données informatiques est parfois inutile.
- 16 % des feuilles imprimées ne sont jamais utilisées !
- 38% des gens impriment leurs e-mails dans l'unique but de les lire.

Aujourd'hui, la consommation de papier en Région Bruxelloise représente 16.700 tonnes/an et constitue la première source de déchets, les déchets de bureau constituent la seconde source de déchets.
La dématérialisation, une pratique responsable


Nos modes de consommation sont gourmands en ressources naturelles et en énergie. L'empreinte écologique indique qu'il faudrait disposer de 3 planètes pour subvenir aux besoins de la population mondiale, si chacun consommait comme un Belge moyen. Cette consommation induit des problèmes environnementaux (raréfaction des ressources, perte de biodiversité, déchets et pollutions...) mais aussi sociaux (inégalité vis-à-vis de l'accès aux ressources).

Face à ces problèmes, la dématérialisation apparaît comme une voie de progrès permettant d'alléger l'impact environnemental de nos modes de consommation. En effet, il s'agit de répondre aux besoins en utilisant moins de ressources et moins d'énergie. Diverses propositions existent comme le remplacement d'un produit par un autre produit nécessitant moins de ressources, le remplacement d'un produit par un service, ou encore la mise en ligne de documents autrefois publiés sur papier, l'offre d'une place de théâtre plutôt qu'un objet.


La dématérialisation au quotidien
La dématérialisation peut prendre différentes formes adaptées à chaque consommateur, à chaque ménage, à chaque famille. Les exemples sont nombreux, parcourez la liste et devenez un consommateur dématérialisateur!

- Offrir des cadeaux sans déchets: services, abonnements;
- Limiter les impressions papier, lecture à l'écran;
- Utiliser des langes réutilisables: une économie de 444 euros par enfant (2,5 ans);
- Louer du matériel et des équipements peu utilisés: voiture, caravane, matériel de bricolage, d'entretien de la maison, etc.

Aujourd'hui, on peut louer du matériel de jardinage, de l'outillage, du matériel pour organiser des fêtes (vaisselle, couverts, tentes), du matériel de santé, du matériel de loisirs, du matériel sportif ou d'équipement de la maison, de vêtements de cérémonie, mariage et communion, des costumes de théâtre, matériel de sonorisation, d'éclairage, des systèmes de chauffage d'appoint, des conditionnements d'air et des humidificateurs, des motor-homes, des bicyclettes, des remorques, des voitures, des camions et camionnettes, un taxi, une navette, du matériel de puériculture


- Partager voitures, livre, magasines, vidéos, outils, jouets, caravanes, articles petite enfance, vaisselle, lave-linge;
- Acheter à plusieurs familles des équipements électroménagers: lave-vaisselle, machine à laver, électroménager, équipement de la maison, bricolage, etc.;
- Réutiliser du matériel: palettes, emballages, etc.;
- Utiliser des structures collectives: lavoirs collectifs, transports en commun, nettoyage du linge, nettoyage de véhicules;
- Utiliser des services: jardinage, abattage d'arbres, aide ménagère, blanchisserie, car sharing...;
- Remplacer un achat:de livres, CD, DVD par une location;
- Utiliser les nouvelles technologies: paiement électronique, téléchargement de musique et de film, de document administratifs;
- Remplacer des produits jetables par des produits plus durables: langes, sacs de caisse, …;
- Acheter des produits consommant moins de ressources: produits d'entretien concentrés, piles rechargeables;
- Acheter des produits utilisant moins de ressources: électroménager éco-efficient;
- Consommer de l'eau du robinet.





vendredi 8 mai 2009

Le Biottin nouveau est arrivé!




L'association Nature & Progrès propose deux initiatives dans le domaine de la culture biologique.

- Portes ouvertes dans les jardins, habitats, entreprises et fermes biologiques en Wallonie et à Bruxelles : rencontres, découvertes, échanges.
[ Téléchargez le calendrier des portes ouvertes
]


- Le Biottin Alimentation 2009-2010, est arrivé.

Créé par Nature & Progrès Belgique, le Biottin répertorie les lieux de vente de produits bio en Wallonie et à Bruxelles. Sont également pris en compte : les livraisons à domicile, les systèmes de vente par paniers, les restaurants de cuisine certifiée biologique, les fermes pédagogiques, les gîtes et les campings dans des fermes bio, etc.
[ Téléchargez le Biottin Alimentation ]


Infos : 081/30 36 90 www.natpro.be, natpro@skynet.be.

(source IEW )

mercredi 6 mai 2009

Vous n'aurez plus la Taillefine


Il est des nouvelles déposées dans ma boite mail qui me font bien commencer la journée, surtout quand elle concerne certaines firmes que "j'affectionne" particulièrement, celle-là m'est venue par l'entremise du Crioc (Centre de Recherche et d'information des Organisations de Consommateurs)


L'eau Taillefine, marque de Danone, sera retirée du marché français. Ses pêchés: ne pas être conforme à la loi, ne présenter aucun avantage pour la santé, et tromper allègrement la consommatrice à coups de messages minceur plus fantaisistes les uns que les autres. citons notamment: le goût léger - l'eau lourde existe bien - et le rapport équilibré - comme si l'eau contenait des calories et pouvait être considéré comme un apport nutritionnel -.

La DGCCRF confirme: "L'eau de Taillefine n'a pas le droit d'être vendue. Nous avons demandé à Danone de mettre fin à ce produit. Il sera retiré du commerce le 31 décembre 2009."

En agissant de la sorte, les pouvoirs publics français envoie un signal fort à l'industrie en matière d'allégations de santé. Car les consommateurs qui arpentent les rayons des grandes surfaces alimentaires, ne peuvent que remarquer la quantité croissante de produits arborant des allégations de santé, des slogans et des textes publicitaires qui revendiquent des effets bénéfiques sur la santé. Et les consommateurs sont sensibles à ces allégations santé car ils ont pris conscience que le mode de vie actuel (sédentarité, nourriture trop riche, stress...) a un effet négatif sur leur santé.


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