mardi 28 avril 2009

Ampoule économiques: un bien, un mal?

Diverses informations se sont fait l’écho ces derniers temps de la dangerosité, supposée ou réelle, des lampes économiques.


Mercure, rayonnement électromagnétique, des associations environnementales ont dès lors tenu à faire le point sur les avantages mais aussi les inconvénients de ces produits. Un bilan à découvrir dans ce document:

L'ampoule économique : une solution saine ?



jeudi 23 avril 2009

Onde électromagnétiques: le principe de précaution

L’impact des ondes électromagnétiques sur la santé constitue une problématique dont on ne connaît pas encore tous les tenants et aboutissants. Les études menées jusqu’à ce jour attestent toutefois de dangers potentiels incitant à la plus grande prudence. Dans ce contexte, l’application stricte du principe de précaution s’impose.


Depuis le 15 janvier 2009, les Régions sont reconnues compétentes pour fixer les normes d’exposition du public au champ généré par les antennes de téléphonie mobile. A Bruxelles comme en Wallonie, les autorités ont pris un ensemble de dispositions visant à cadrer davantage le développement de ces réseaux. Si l’ordonnance bruxelloise laisse entrevoir une possible avancée en la matière, le décret wallon n’en n’est qu’une pâle imitation. Quant à la Flandre, si des textes ambitieux sont sur la table, elle applique toujours la législation la plus laxiste.

Les signataires de cette pétition demandent donc :
- dans un premier temps, l’adoption par les trois Régions d’une norme commune basée sur la norme bruxelloise qui est actuellement la plus stricte, à savoir le 3V/m dans l’environnement. Tous les citoyens belges doivent en effet pouvoir bénéficier d’un même niveau de protection face aux nuisances potentielles provoquées par les rayonnements électromagnétiques ;
- cette norme de 3V/m doit n’être qu’une étape vers une application stricte du principe de précaution. Il faut ensuite tendre vers une norme plus stricte de 0.6V/m qui prend en compte les effets biologiques et sanitaires constatés par de nombreux scientifiques à des niveaux d’exposition inférieurs à 1V/m.

Téléchargez cette pétition sous format papier en cliquant ici et diffusez-la largement.


lundi 20 avril 2009

Festipaille 2009


La fête à la paille du 30 Mai au 1er Juin à Villers lés Nancy (54): des films, des rencontres, des ateliers, expositions, explications...

Tout sur la construction en paille.






Programme
:


Samedi matin 10h à 12h00 accueil

Samedi après midi : séance pleinière suivie des ateliers thématiques

Dimanche toute la journée : conférences, présentation de projets ( publics, ERP, collectifs ),
démonstrations, projections de films, expos photos, rencontres avec les réseaux belges et allemands, stands des acteurs locaux de l'écoconstruction, ateliers de travail.

Dimanche soir : soirée festive

Lundi matin : ateliers thématiques et restitutions des ateliers en séance pleinière.
liste des ateliers : règles professionnelles, autoconstruction, formation, communication, techniques
(giratoire d'échanges)

Tous les lieux (activités, repas, hébergement et camping) sont éloignés de moins de deux
kilométres.

Pour en savoir plus et pour s'inscrire http://compaillons.fr/



jeudi 16 avril 2009

De la chacra a la olla (de la parcelle à la marmite)





Que nous puissions acheter "commerce équitable" c'est certes bien, mais que dans les pays du sud il soit veillé à la souveraineté alimentaire, au commerce équitable et communautaire et au développement économique local, n'est ce pas encore mieux?


Sur le sujet, un extrait d'un article du journal de Terre.be


Un commerce équitable local


Au Pérou, certaines organisations ont décidé de dépasser le stade du "commerce équitable" d’exportation (Sud/Nord) pour travailler au niveau local et au niveau Sud/Sud.
Cette vision plus large du commerce équitable a permis d’incorporer d’autres expériences de "commerce communautaire" comme :

- "de la chacra a la olla" (de la parcelle à la marmite), qui met en relation directe le producteur
et le consommateur ;
- les "comedores populares" (cantines populaires, organisées par des femmes bénévoles), qui
préparent et distribuent des repas bon marché aux personnes défavorisées de leur quartier ;
- les "ferias populares" (foires populaires), qui permettent aux artisans et entrepreneurs locaux
de vendre leurs produits.

La logique commune de ces expériences est de réduire au maximum les intermédiaires pour
établir une relation harmonieuse entre producteur et consommateur, diminuer les coûts tant pour les producteurs (prix juste) que pour les consommateurs (achats moins chers). Mais il s’agit aussi de promouvoir une agriculture écologique qui offre des produits sains pour la santé et
l’environnement.


La commercialisation

Le réseau a contribué à l’installation :
- de neuf boutiques de CE (trois à Lima et six dans différentes villes de province),
- de cinq foires permanentes qui ont lieu toutes les semaines ou tous les quinze jours
- de foires tournantes de type événements nationaux qui ont lieu deux ou trois fois par an.

L’idée est de multiplier les points de ventes où les consommateurs peuvent acheter des produits artisanaux ou alimentaires qui ont des caractéristiques différentes des produits conventionnels.


La certification

Les membres du réseau ont élaboré un document de base «Système de Certification Péruvien du Commerce Équitable» approuvé par tous les membres duréseau.
Il faut maintenant le convertir en une méthode d’évaluation (autoévaluation) et d’accréditation plus que de certification afin d’identifier avec une marque et non un label les producteurs qui font partie de ce mouvement du CE.


L’incidence politique
Grâce au dialogue et à la concertation avec certains gouvernements locaux, il a été possible d’organiser des foires permanentes et des activités de formation.
Plusieurs tentatives de concertation avec le ministère du Commerce extérieur et du Tourisme ont été entreprises mais sans succès jusqu’à maintenant car pour les fonctionnaires de ce ministère, le CE est une atteinte au libre échange.
Avec le Parlement péruvien, il a été possible de créer un groupe de travail avec des parlementaires autour du thème «coopérativisme et économie solidaire» pour élaborer et proposer un texte de loi non spécifique au CE mais plus général
sur l’économie solidaire.
Le réseau fait aussi partie de la plateforme «Pérou pays libre de transgéniques» pour faire pression au niveau du ministère de l’Agriculture et du Parlement pour interdire l’introduction de
transgéniques dans le pays qui possède un potentiel autrement plus précieux
et prometteur: sa biodiversité.



Organisation et diffusion

Le réseau, à travers ses membres, peut compléter les efforts réalisés pour renforcer l’organisation des producteurs. Quant à la diffusion, il y a beaucoup à faire pour faire connaître ce
qu’est le CE et pour cela, le réseau met en place une stratégie pour être plus présent dans les différents médias.
Au niveau de la région latinoaméricaine, l’idée est de promouvoir un CE Sud/Sud, ce qui veut dire permettre aux producteurs latino-américains de vendre leurs produits dans n’importe quelle
boutique d’un pays latinoaméricain.
Cependant, pour passer de ce beau discours à la réalité, il faut au préalable faire une étude de
coûts.
Une autre activité régionale est l’organisation de campagnes pour dénoncer les Traités de Libre Échange qui affectent tout ce que prône le mouvement du CE: la souveraineté alimentaire, le commerce équitable et communautaire, le développement économique local…

mercredi 15 avril 2009

14 mai 2009: L'alimentation durable en débat

Il y a un an je vous parlais de la naissance du Réseau des acteurs Bruxellois pour une Alimentation Durable, le RaBAD
ici

Le 14 mai prochain le RaBAD vous invite à souffler sa première bougie! L'occasion de se rencontrer ou de se retrouver, de faire le point aussi sur cette année écoulée



Demandez le programme!

08 h 45 - Accueil

09 h 00 - Mot de bienvenue
Eric Van Poelvoorde du Cabinet de la Ministre Evelyne Huytebroeck
Joëlle Van Bambeke de Bruxelles Environnement-IBGE
Catherine Rousseau du Centre de Recherche et d'Information des Organisations de Consommateurs
Catella Willi du Centre de Recherche et d'Information des Organisations de Consommateurs

9 h 15 - 10 h 15 - Défis de l'alimentation durable à Bruxelles
Plénière

* Alimentation durable : quels enjeux ?
* Marier offre et demande de produits durables?
* Alimentation durable : pour les seuls bobo-baba ?

10 h 15 - 10 h 45 - Petite soif et envie de partager? Le bar "durable" est ouvert!

10 h 45 - 11 h 15 - Alimentation et santé : conditions de vie et choix individuels
Isabelle Dossogne - Question Santé - Chef du Projet "Questions de santé et questions de société"

11 h 15 - 12 h 00 - Témoignages de terrain et échange d'idées
Ateliers

- Panier bio: producteurs, fournisseurs et groupes d'achat s'expriment
(ANPF, Le Début des Haricots, Mandala)

- Soupe de quartier et couscous aux chicons : cuisiner pour se rencontrer
(Entr'Aide des Marolles, Renovas)

- Lexique en images pour convaincre
(Cultures et Santé et une équipe de graphistes)

- Quand la ferme rencontre la ville
(Accueil Champêtre et Fédération belge des Fermes francophones d'Animation)

- Des kilomètres dans vos assiettes (CRIOC, Netwerk Bewust Verbruiken et SOS Faim)

12 h 00 - 12 h 30 - Clôture des ateliers: les moments forts
Plénière

12 h 30 - 13 h 30 - A table! Et visite des stands en dessert
Festin "durable", mijoté par les membres du Réseau

13 h 30 - 14 h 00 - "La clef volée de la cité du grain" de Jean-Christophe Lamy et Paul-Jean Vranken, production Koan et Mandala
Un fermier "rebelle" cultive des anciennes variétés de blé en Sicile

14 h 00 - 15 h 00 - Bilan et perspectives du RaBAD, en présence d' Evelyne Huytebroeck
Ministre de l'Environnement de la Région de Bruxelles-Capitale
Animé par Catherine Rousseau : Centre de Recherche et d'Information des Organisations de Consommateurs

15 h 00 - 16 h 00 - Durabilité de l'agriculture et droit à l'alimentation
Prof. Olivier De Schutter - Université Catholique de Louvain -
Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l'alimentation


où:
Maison des Associations Internationales

40, rue Washington à 1050 Bruxelles


Comment:
Transports en commun
Tram 81: arrêt BAILLI - Bus 54 : arrêt BAILLI - Tram 94 : arrêt BAILLI

(Attention parking difficile)

Inscriptions limitées (max. 200 personnes)

Complétez le formulaire pour réserver

Une collaboration du CRIOC et de Bruxelles Environnement avec le soutien de la ministre de l'environnement de la région de Bruxelles-Capitale.

samedi 11 avril 2009

Au rythme des saisons

Pensez aux fruits et légumes de saison et de proximité

image Nature et Progrès be


En ce mois d'avril:

Artichauts, asperges, bettes, carottes, chou-fleur, cresson, épinards, navets, oseille, petit pois, poireaux, pommes de terre de conservation, radis rose
Salades frisées, laitues (romaines)
Morilles
Échalote, oignons
Et bien sur encore et toujours les pommes

Dés le mois prochain vous pourrez trouver en plus sur le marchés :
Cerises, rhubarbe, haricots verts, pourpier et scaroles.



Et bientôt le moment de commencer, ou de recommencer, de la "confiture de vieux garçon", mais je vous en reparlerais plus tard.

jeudi 9 avril 2009

Ba-O-Bab 81 se met au vert.

Ba-O-Bab c'est le projet de "Quartier durable" lancé en novembre 2008 à Saint-Gilles dont le Comité de quartier est partenaire, et qui bénéficie du soutien de Bruxelles Environnement pour la concrétisation de ses activités.





Et ce mardi 21 avril Ba-O-Bab 81 se met au vert

Au menu:
- compost individuel et collectif.
- jardins et potagers collectifs.
- verdurisation et végétalisation de façades.

Les habitants de la rue Th. Verhaegen sont particulièrement conviés pour préparer le projet quartier vert de Bruxelles Environnement mais, de Saint-Gilles ou d'ailleurs, tout qui veut participer est le bienvenu

De 19 à 21 h, au Resto du coeur, rue de Bosnie, 22, à 1060 Saint-Gilles.
Infos : 02/543 44 15, baobab81@ibgebim.be.

mercredi 8 avril 2009

TransBioFruit, arboriculture biologique

TransBioFruit :quatre partenaires de la recherche et du développement de la région transfrontalière Nord-Pas-de-Calais/Wallonie.



Pour la Wallonie :
- Centre wallon de recherches agronomiques
- CEB.

Pour le Nord-Pas-de-Calais :
- Gabnorbio
- Fredon


TransBioFruit a pour objectif de mettre en réseau les producteurs et les organismes techniques et d’acquérir, de valoriser et de vulgariser les solutions techniques issues de la recherche en agriculture biologique.
Le lancement officiel du programme à eu lieu le 17 février à Lesdain.

Pourquoi ce projet :
Pour les arboriculteurs bio, pas évident de maintenir un verger en bon état sanitaire tout en respectant le cahier des charges européen de l’agriculture bio.
Il est nécessaire de faire appel, pour être rentable, à des techniques à la foi modernes, nouvelles, et respectueuses de l’environnement, d’où le besoin d’études spécifiques, tenant compte de la région, du climat etc.

Les études de TransBioFruit ne seront pas utiles aux seuls arboriculteurs bio, leurs résultats pourront aussi servir aux arboriculteurs conventionnels qui souhaiteraient diminuer l’utilisation de produits chimiques de synthèse dans leurs vergers. De mêmes les particuliers propriétaires de vergers, les gestionnaires d’espace vert etc. pourront en tirer profit

Le projet TransBioFruit met en réseau les producteurs et les organismes techniques et de recherches des deux régions, dans le but de dynamiser et valoriser les compétences.

Plusieurs rencontres annuelles entre partenaire sont prévues ainsi que des journée thématiques, des formations et des visites de vergers.
Il y aura aussi une mise en œuvre transfrontalière de recherche sur les moyens de prévention et de lutte contre parasites et maladie, ainsi que la création et la diffusion de fiches, guide, lettre d’info etc.

Et en 2011 l'édition d'un guide.



Le projet TransBioFruit est réalisé dans le cadre du programme Interreg IV France-Wallonie-Vlaanderen, avec le soutien de l’Union Européenne - Fonds Européen de Développement Régional, du Conseil Régional Nord Pas-de-Calais, de la Région Wallonne et des Conseils généraux du Nord et du Pas de Calais.