jeudi 19 juin 2008

Boycottons Lesieur, Amora, Fruit d’or, Saupiquet, et tous les empoisonneurs cyniques !

Info relayée
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J’ai déjà parlé de cette histoire, mais le nouvel article du Canard qui en a remis une couche hier m’a doté d’une énergie vengeresse…

Rappelons brièvement les faits :

- La société Saipol, propriétaire de la marque Lesieur, et grossiste en huile, a acheté à vil prix un lot de 40 000 tonnes d’huile de tournesol ukrainienne.
- Exerçant son métier, cette société a revendu avec profit cette huile à d’autres multinationales de l’agroalimentaire.
- Un contrôle a posteriori a mis en évidence la présence frauduleuse dans ce lot d’huile minérale destinée à la lubrification des moteurs.
- Même s’il n’est pas établi que ce mélange peu ragoûtant soit méchamment toxique, eussions nous eu affaire à des gens responsables que ce lot eût immédiatement rejoint la seule destination qui lui seyait : la poubelle.
- Que croyez-vous qu’il arriva ? Ces empoisonneurs dont l’avidité autant que la veulerie sont sans limite, ont néanmoins décidé d’utiliser sciemment cette huile pour composer leurs produits de merde.
- Le pire, c’est qu’ils ont eu l’accord des autorités (françaises et européennes) qui ont décrété que tant que les produits n’en contenaient pas plus de 10%, personne ne devait tomber trop malade.
- Ils ont 40000 tonnes à écouler, un peu plus de 5000 pour la seule France. Cela fait eviron 100 grammes de saloperie par habitant
à faire ingurgiter !
- La Grèce, dont les autorités semblent moins irresponsables que les nôtres, vient de réagir et d’interdire l’utilisation de tous les lots depuis le 1er janvier.

Mais chez nous, dans nos hypermarchés, il y a donc en ce moment dans des produits contaminés à l’huile de moteur !

C’est le Canard Enchaîné qui a révélé l’affaire il y a 2 semaines [EDIT : c’est à dire le 14 mai 2008], avec des reprises le jour même dans la presse nationale. Puis plus rien, tout le monde s’en fout.
La semaine dernière, le Canard publie une liste de marques et des types de produits concernés. Aucune réaction cette fois:
Enfin hier, le Canard publie des notes internes de l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires), qui montrent l’envers du décor, comment les industriels vivent la crise, en chiant dans leur froc et priant que l’info ne soit pas reprise et que le temps efface rapidement cette histoire.

Il a été décidé hier en réunion de crise à l’ANIA de ne pas répondre au Canard enchainé formellement. Un projet de communiqué de presse, préparé la semaine dernière, a été réactualisé.
Le communiqué de presse ne sera pas diffusé en proactif. Nous attendons la prochaine parution du Canard Enchaîné et les éventuelles reprises par la presse pour réagir.

Par rapport à l’article de mercredi dernier,cette nouvelle parution n’apporte pas d’éléments clés supplémentaires et n’est pas à la Une du journal. En revanche, de nombreuses marques sont citées, ainsi qu’une liste à la Prévert de nombreux produits incorporant de l’huile de tournesol, ce qui n’était pas le cas la semaine dernière mais que l’on craignait

Ces gens là sont capables d’importer n’importe quelle denrée alimentaire de l’autre bout du monde, dans le seul but de gagner de l’argent. Ils n’ont plus la moindre emprise sur la “traçabilité” des produits qu’ils achètent ainsi, qui peuvent être trafiqués, bourrés de pesticides ou de n’importe quelle autre merde. Et qu’ils ne viennent pas prétendre le contraire, puisque cette sombre affaire en fournit une preuve éclatante.

D’ailleurs un produit importé au prix le plus bas est une quasi certitude de mauvaise qualité doublée d’exploitation des humains qui ont servi à le produire, triplée d’une pression sur l’emploi et le salaire des salariés français.

Ce sont les mêmes qui vendent leurs produits au prix fort en geignant sur la hausse des matières premières, et nous gavent de pubs ineptes avec enfants blonds et mamans épanouies qui éprouvent un plaisir intense à bouffer leurs saloperies suremballées dans d’affriolants plastiques aux couleurs vives.

Il faut lutter contre ces pratiques ! Ils faut lutter contre ces salopards ! Et il faut rappeler à Monsieur Delanoë que c’est ça, le libéralisme !

Comme on l’a vu, leur plus grande trouille est que le nom des marques s’ébruite, ce qui pourrait occasionner une baisse de leurs ventes et de leurs sacro-saints profits, qui les aveuglent à un point tel qu’ils sont capables pour cela d’empoisonner leurs clients sans remords.

Alors dénonçons les, ces sinistres pleutres ! Et vous camarades lecteurs, relayez l’information ! Selon vos moyens, parlez-en autour de vous, dans vos blogs, dans vos journaux, et surtout, CITEZ LES MARQUES, c’est de ça dont ils ont la trouille !

Les marques concernées, à boycotter d’urgence et durablement, sont les suivantes :

Lesieur, bien évidemment, puisque leur avidité est à l’origine du problème et toutes les marques du groupe :
Fruit d’or
Epi d’or
Frial
Isio 4
Oli
Carapelli

Saupiquet

Toutes les marques du groupe Unilever , par exemple
Amora

Planta Fin
Maille
Knorr
Magnum
Miko

….

Les poduits les plus susceptibles de contenir de l’huile empoisonnée sont les suivants :
Mayonnaise
Tarama
Sauce Béarnaise
Chips
Vinaigrette allégée

Surimi
Céleri Rémoulade
Soupe de poisson en conserve
Poisson pané
Paupiettes de veau
Thon et sardines à l’huile

Pates à tartiner chocolatées
Gaufrettes à la confiture
Barres céréalières et sucrées pour les enfants
Cookies

Merci d’avance, et faites tourner !

[EDIT : ce billet a été, comme je l’avais souhaité, bien diffusé. Il circule de mail en mail. Hélas, quelqu’un d’inconscient ou de mal intentionné en a retiré l’adresse d’origine. D’où le doute de certains lecteurs.

C’est ainsi qu’il s’est même retrouvé sur Hoaxbuster !

Afin de convaincre les sceptiques, je publie les scans des 3 articles du Canard Enchaîné :

- La révélation de l’affaire, le 14 mai 2008

- La révélation des marques concernées, le 21 mai 2008

- La réaction piteuse de l’ANIA, le 28 mai 2008

Attention, les fichiers sont assez lourds, et il vous faudra peut-être utiliser la loupe de votre navigateur pour les visualiser correctement.

Si vous diffusez ce billet, que ce soit sur un blog ou par mail, mentionnez obligatoirement l’adresse de ce billet : http://www.superno.com/blog/?p=325

Ceci évitera tout manipulation et modification qui pourrait remettre en cause sa crédibilité

Merci à tous !]

Superno

mercredi 18 juin 2008

Ed. Asteline

Les éditions Asteline, vous connaissez?

Un éditeur belge qui.... mais le mieux est encore ce qu'en écrit l'éditeur, Joachim Regout

"Asteline, c’est la concrétisation d’un rêve, et pour moi un rêve va de pair avec une éthique et des idéaux. Quand on a des idéaux, la difficulté réside à s’y tenir, tout en sachant perdre ses illusions. Au bout de trois années de réflexion, j'ai décidé de vous proposer une autre façon d’éditer. Et j’espère pouvoir la prolonger le plus longtemps possible, grâce à votre soutien et – j’espère – votre enthousiasme de lecteur.

Asteline

1) souhaite publier un petit nombre de titres par an, cela afin de soigner la qualité des ouvrages et afin d’assurer leur promotion sur la durée.

2) cherche à promouvoir en priorité la création en Belgique, à l’heure où les pôles éditoriaux décisionnels se recentrent généralement sur Paris (suite à des rachats de maisons d’édition belges par des groupes français, notamment).

3) fait appel, au maximum, à des partenaires imprimeurs de proximité

- pour diminuer la pollution liée aux transports (imaginez celle de ces livres jeunesse - de plus en plus nombreux - imprimés en Asie)

- parce que nos contrées sont réputées pour la qualité de leur travail d’imprimerie

- pour respecter les droits sociaux des travailleurs

4) opte le plus possible pour de beaux papiers d’édition… recyclés ou labellisés FSC (Forest Stewardship Council : Conseil de bonne Gestion Forestière).

Paradoxalement, la plupart des beaux papiers recyclés coûtent plus cher que le papier traditionnel.

Des auteurs anglo-saxons renommés comme J.K. Rowling (Harry Potter), Philippe Pullman, Helen Fielding, John O'Farrell, Paulo Coelho ou Joanna Trollope, ont déjà obtenu de leurs éditeurs des alternatives écologiques pour imprimer leurs ouvrages.

Dans le cadre de la campagne "Mes livres respectent les forêts" de Greenpeace Belgique, les éditions Asteline sensibilisent à leur tour leurs auteurs et leurs lecteurs sur l’urgence de freiner la destruction massive des forêts anciennes. Par un choix dans leurs achats, les lecteurs peuvent favoriser la mise en place d’une gestion papetière plus saine et contribuer à la préservation des forêts.

5) procède à l’impression par petits tirages, pour éviter la destruction massive de stocks en surplus, comme c’est souvent le cas (il n’est pas rare de voir des éditeurs publier trop, pilonner beaucoup, tout en étant paradoxalement très rentables).

6) évite l’impression inutile sur papier.
Si les livres sont volontiers conservés chez soi, on s’encombre rarement d’anciens numéros de magazines. En proposant sa partie Magazine en ligne, Asteline offre un outil de choix pour le lecteur, cela gratuitement, sur son écran et - fait suffisamment rare pour le souligner – sans publicité ! Pour pouvoir subvenir à ses besoins et continuer à proposer gratuitement ce service, Asteline compte sur l’engouement que pourront susciter ses livres.

En vous remerciant d’avance pour l’accueil que vous porterez aux ouvrages Asteline, je vous souhaite de bonnes lectures."

le site des éditions Asteline : http://www.asteline.be/editions.html

dimanche 8 juin 2008

Foire aux savoir faire 2008


La foire aux savoir-faire réinvestit la place de la Monnaie pour une 3ème édition le 21 juin 2008





Pour la 3ème fois, la Foire aux Savoir-Faire installe son village éphémère et gratuit dans le centre marchand de

Bruxelles. L'objectif de cet événement est de donner envie de faire par soi-même.

Donner envie de réparer, de réutiliser, de récupérer, de détourner, de créer du neuf avec du vieux, d'inventer du beau, de l'original.

La Foire aux Savoir-Faire veut distiller cette saine curiosité de vouloir savoir ce qu'il y a dans son pain, dans son

dentifrice, dans son liquide vaisselle, dans son déodorant.

La saine curiosité de vouloir ce qu'il y a de meilleur pour soi et son environnement.


Empreinte écologique, gaspillages de ressources naturelles, sur-consommation, commerce international prédateur et destructeur,… Difficile de savoir quoi faire !

Pourtant, le plus simple est encore de commencer à faire... par soi-même.


Faire ses vêtements ou donner une seconde vie à de vieux vêtements, c'est la joie de mettre en avant sa créativité, de valoriser son imagination et son travail, d'oser une réponse personnalisée à un besoin propre.


Faire des objets usuels ou décoratifs à partir de récupération, c'est aussi le plaisir d'inventer d'un mode de vie moins gourmand en ressources naturelles qui transmute déchets en matière première.


Faire ses repas, choisir ses aliments, c'est le plaisir de se sentir en harmonie avec une saison, avec une nature vivante et l'envie de la respecter.


Faire ses produits d'entretien, de beauté ou d'hygiène, c'est savoir ce qui est bon pour son corps, pour sa maison, c'est aussi le plaisir d'utiliser des produits dont on connaît l'origine et l'impact sur l'environnement.


Faire ensemble, c'est le plaisir d'être réunis pour un moment convivial et la joie de découvrir et d'apprécier l'autre pour ce qu'il sait faire et non pour ce qu'il sait acheter. Du temps investi, gagné à apprendre, pratiquer et transmettre.


L'ASBL Foire aux Savoir-Faire recherche toujours de nouveaux savoir-faire pour le 21 juin 2008. Si vous avez envie de transmettre, de participer ou d'en savoir plus, n'hésitez pas à nous contacter.


Cette action est soutenue par la Ville de Bruxelles, par la Ministre de l'Environnement et de l'Energie de la Région de Bruxelles-Capitale et par l'IBGE.


Inscriptions et plus d'informations sur www.foiresavoirfaire.org

Daniel Kilimnik : 0485/69.75.25

Damien Lesca : 02/787.61.82

vendredi 6 juin 2008

Guide de l’éco-citoyen



Le Guide de l’éco-citoyen édité par le CERES (Centre d'Enseignement et de Recherche pour l'Environnement et la Santé) date de 2006 mais est toujours d'actualité.
C'est un guide de bonnes pratiques pour des modes de consommation alimentaire respectueux de l’environnement et soucieux d'un développement durable.

Vous y trouverez:

Chapitre 1 : La santé dans mon assiette, la santé de ma planète.
Chapitre 2 : Alimentation et impacts Environnementaux.
Chapitre 3 : La consommation alimentaire en Belgique.
Chapitre 4 : Les différentes filières de production en Belgique.
Chapitre 5 : Le mode de distribution des produits.
En guise de conclusion.
Pour en savoir plus.
Adresses et sites Internet utiles.
Consom-actions quelques gestes pour une consommation plus responsable et plus respectueuse de l’environnement.

Pour le télécharger (pdf)

http://www.ceres.fapse.ulg.ac.be/alimentation_environnement.pdf