Si jolies, mais....
Plus les voyages se multiplient, plus les échanges le font aussi bien sur, y compris au niveau de la faune et de la flore.
Ce n'est pas nouveau, d'après le Dr Sonia Vanderhoevent cela aurait même débuté vers le XVem siècle, limite fixée de façon un peu arbitraire mais il en faut bien une. Evidement à l'époque les échanges étaient plus limités qu'à présent, même si la situation a déjà évolué avec le "Nouveau Monde" et des échanges commerciaux plus intenses.
Vu l'augmentation des voyages et des échanges commerciaux, depuis une dizaine d'années, les dangers des espèces exotiques invasives sont apparus, ou tout au moins ont fait l'objet d'une prise de conscience.
Danger tout d'abord pour la flore indigène, le maintient et la diversité de celle-ci, une plante comme la renouée asiatique étouffe tout autre végétation et comme elle est aussi résistante que prolifique..., danger aussi pour la faune car on a constaté un impact sur celle-ci, de même sur les micro-organismes du sol et la pollinisation.
Danger également pour l'homme avec certaines exotiques particulièrement allergisantes qui provoquent des brûlures, comme l'ambroisie à feuilles d'armoise ou la berce du Caucase dont la sève est très photosensibilisante de par la présence d'une phototoxique, la furanocoumarine (pour traité cette plante il faut gants, lunettes etc. )
Un peu de réflexion, de bon sens et de temps pris pour se renseigner avant d'agir, seront une aide précieuse pour les spécialistes aux prises avec ses invasives, et un bienfait pour notre faune et notre flore.
Le laboratoire d'écologie de la faculté de Gembloux vient de sortir un guide en ligne pour s'y retrouver dans les principales espèces invasives. http ://www.fsagx.ac.be/ec/gestioninvasives/Pages/accueil.htm
1 commentaire:
J'habite le long de l'Orneau et nous sommes envahi par la renouée asiatique. Cette plante est présente à partir du foyer culturel de Gembloux. Dès la fin du printemps, elle forme un écran opaque sur la rivière et en fin d'été, elle sèche laissant entrevoir cannettes, plastiques et autres déchets abandonnés durant la belle saison. La plante se reproduit de façon aisée, même par des débris laissés sur le sol qui reprennent vie. Il faut les couper une à deux fois par mois pour éviter leur reprise autrement, elles colonisent tout l'espace disponible. Je crois que si l'on veut en être débarrassés, les services publics doivent agir de concert avec les particuliers atteints par ce fléau si non, la plante reviendra toujours à la charge.
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