En 2006, durant l'été, dans le Lot-et-Garonne, une expérimentation contrôlée par un huissier, montre que du pollen contenant de l'ADN transgénique contamine des ruches situées entre 400 et 1200 mètre.
Au mois d'avril 2007, fort de cette expérimentation, un apiculteur demande à la justice d'interdire à un agriculteur de semer du maïs OGM, puisque le pollen récolté par ses abeilles sera pollué et donc dévalué
Au moi de mai, l'apiculteur et les autres plaignants sont déboutés par le juge, et condamnés à verser 5000 euros, au titre des frais occasionnés par le procès, à la partie adverse
Cela parce que le juge estime que " (…)l’éloignement des ruches par rapport aux parcelles transgéniques est un facteur de protection et que leur implantation en période de pollinisation à proximité de ces parcelles accroît les risques de contamination."
Pour cette raison, il considère que "(…) le trouble invoqué dépend dans une large mesure de l’attitude de l’apiculteur qui, informé des résultats de cette expérimentation, devrait s’abstenir de placer ses ruches dans les zones et pendant la période à risques".
Autrement dit c'est à l'apiculteur d'éloigner ses ruches des cultures OGM, fort bien, mais....... cela oblige le dit apiculteur à placer ses ruches à 1500 mètres de toute culture OGM - et encore faudrait-il qu'il sache où se trouve les dites cultures, car de ce coté c'est la bouteille à encre - chose déjà difficile à réalisé dans un pays comme la France. Dans notre petit pays cela devient simplement irréalisable: ruches interdites dans un périmètre de 1500 mètres autour de toute culture OGM reviendrait vite à dire plus de ruche du tout, ou quasi..... du moins si l'on veut conserver un miel de qualité, vierge de toute pollution OGM.
......reste à espérer que ce jugement s'il fait jurisprudence en France, n'aura pas d'écho chez nous.
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